Phu Kradueng est à la fois un parc national et une montagne, culminant à 1300 mètres au-dessus du niveau de la mer. La montagne tire son nom de son apparence qui ressemble à une énorme cloche (thaï : กระดึง ; kradueng). La légende veut que les environs de la montagne résonnent d’un mystérieux son de cloche.

Pour escalader de telles hauteurs, on a décidé de prendre un bus très tôt le matin depuis la ville voisine, comme vous pouvez le voir, Louis finissait son sommeil lors du trajet :

Une fois sur place, on a commencé la longue et raide ascension, la première partie de la randonnée étant de 5km à 20% d’inclinaison ! Heureusement, il y avait plusieurs arrêts avec des stands de boissons sur le chemin, ce qui nous a permis de faire quelques pauses pour reprendre notre souffle et reposer nos jambes. Le chemin était rocailleux et irrégulier, avec des pierres détachées et du terrain glissant à certains endroits.

Après trois heures de marche intense, on a atteint le plateau et rejoint le centre des visiteurs après 3 km de marche, où on a loué une tente avec tout le matériel nécessaire. La zone de camping était paisible, avec de grands terrains d’herbe et quelques arbres :

Il y faisait bien plus frais, maximum 29 au lieu des 38°C de la région d’en bas. Il y avait aussi très peu de monde, on peut même dire qu’il y avait autant de cerfs que d’âmes humaines :

Et bien sûr, les paysages que l’on aperçoit de chaque falaise du plateau sont à couper le souffle :

Une falaise particulière présentait également une empreinte de Bouddha, qui a certainement été laissée par Bouddha lui-même et n’a pas été sculptée par une personne quelconque !

Le parc national est habité par une poignée d’éléphants, mais malheureusement, on n’a pu voir que la trace qu’ils ont laissé sur les sentiers :

En revanche, en redescendant, on a trouvé un gecko (ou tarente) plutôt sympa, qui s’est prêté de bonne grâce au jeu des photos.

En redescendant, Louis s’est découvert une nouvelle compétence, celle de s’accrocher aux branches des arbres !